Le processus d’obtention du permis d’exercice au Canada par les diplômés en pharmacie formés à l’étranger comporte plusieurs étapes. La démarche varie de plusieurs mois à deux ans ou plus. Selon une étude réalisée en 2008 par l’Association des pharmaciens du Canada, les diplômés en pharmacie formés à l’étranger doivent patienter en moyenne 26 mois avant d’obtenir leur permis d’exercice.
Le temps requis pour obtenir un permis d’exercice varie d’un candidat à l’autre et est influencé par de nombreux facteurs.
- Documenter le processus d’évaluation : Il faudra peut-être un certain temps avant que les documents de l’université et de l’organisme de réglementation de la pharmacie soient envoyés directement au bureau des examinateurs en pharmacie du Canada (BEPC).
- Calendrier des examens : Les examens du BEPC sont offerts deux fois par année. Chaque organisme de réglementation de la pharmacie organise également un examen de la jurisprudence à des dates précises tout au long de l’année. Il est important de tenir compte des dates limites d’inscription pour éviter les retards.
- Nombre de tentatives d’examen : Les candidats ont droit à un nombre limité de tentatives de réussite des examens du BEPC. Chaque tentative peut ajouter au moins six mois au processus d’obtention du permis d’exercice.
- Processus d’immigration : Les candidats doivent pouvoir étudier au Canada pour suivre une formation d’appoint et avoir le droit de travailler au Canada pour suivre une formation pratique structurée. L’obtention d’une autorisation appropriée d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada peut prendre du temps et entraîner des retards.
- Formation supplémentaire : Les candidats pourraient devoir suivre une formation supplémentaire pour parfaire leurs connaissances et leurs compétences. Bien qu’une formation et des études supplémentaires puissent s’avérer bénéfiques pour leur réussite, elles peuvent aussi entraîner des retards. Il convient aux candidats de noter qu’ils devront suivre une formation supplémentaire s’ils s’inscrivent pour une quatrième et dernière fois à l’un des examens du BEPC.
Il est important de connaître les dates limites et les échéanciers à respecter pour chaque étape de la marche à suivre. À titre d’exemple, dans bon nombre de provinces et de territoires, les attestations de tests de compétence linguistique ne sont reconnues que si les candidats ont subi ces tests au cours des deux ans précédant la date de la demande de permis. Ainsi, si les attestations ne sont pas récentes, les candidats doivent prévoir un délai plus long parce qu’ils devront se soumettre à des tests d’aptitude linguistique.